Présentation de Montagnac

Montagnac en chiffres

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Histoire de Montagnac

La ville de Montagnac avec sa terminaison en AC (acum en latin) pourrait indiquer qu’il s’agissait à l’origine d’un domaine gallo-romain probablement implanté sur le site de l’église. L’histoire nous dit que le village tire son nom d’un romain appelé MONTANUS qui serait venu s’installer voici 2000 ans, et qui aurait nommé sa propriété MONTANTACUS (l’origine du nom reste quand même incertaine).

De nombreuses fouilles archéologiques ont permis de déceler d’anciens vestiges sur le territoire de Montagnac depuis le 3ème millénaire avant notre ère.

En 938, Montagnac est attestée et, dès le Moyen-Âge, la ville se dote de remparts, de fossés, de cinq portes défensives et enfin d’une église fortifiée.

Aux XII et XIIIèmes siècles, la ville se partage entre les évêques d’Agde et les consuls.
En 1234, St Louis règne et Montagnac entre dans le domaine royal et, jusqu’à la révolution, la ville sera scindée en deux entités : la Condamine du Roy et la Condamine du Prieur.

L’année, de son rachat par Louis IX, Montagnac obtient donc le statut de ville royale et c’est par privilèges royaux que vont se développer les foires et que sera crée le marché du vendredi (qui existe encore aujourd’hui).

Ces foires, prospères, vont permettre à la ville d’accroître sa richesse architecturale : dès le XIVème siècle des « lojas » commerçantes vont être aménagées servant de boutiques ou d’entrepôts aux marchands étrangers.

Mais du XIIIème au XVème siècle, la prospérité des foires s’éteindra au vu de la multiplication des guerres de siège.

Au milieu du XVIème siècle, Montagnac devient un fief protestant important où s’illustre notamment le curé prieur Léonard Delsol qui passera l’essentiel de sa vie à agir contre les protestants.

Après la révocation de l’édit de Nantes en 1685, les rapports entre le Roi Louis XIV et les protestants vont changer, le problème religieux s’amplifie à Montagnac : c’est la période d’exil.
Dès 1787, l’édit de Tolérance est proclamé, pour Louis XVI, c’est un premier pas vers l’affirmation de l’existence des protestants.

La révolution sera marquée à Montagnac par la destruction des archives paroissiales et Louis Joachim de Cazelles, protestant, sera le maire de Montagnac jusqu’en 1814.

Vers 1818, la polyculture de survivance en pratique dans la région va céder le pas à la culture de la vigne qui fera la richesse de Montagnac jusqu’à la crise de 1907.
De nombreuses maisons vigneronnes sont encore visibles aux faubourgs de la ville qui ne rentrera dans la coopération viticole qu’en 1937.

Histoire de Montagnac – LATUDE

Issu d’une famille protestante, les Aubrespy, converti plus tard au catholicisme, Jean-Henri dit Danry serait né au Château de Creyssels – à la limite de Montagnac et Mèze – de Jeanne Aubrespy et semble t-il d’Henri Vissec de Latude de la famille d’Azirou de Fontès.

Son enfance :
Enfant naturel, il passe son enfance jusqu’à l’âge de 16 ans à Montagnac et part à l’armée dès 1741 en qualité d’aide-chirurgien.

L’attentat contre la Marquise de Pompadour :
Début 1749, à Paris, Latude se retrouve au chômage; pour s’en sortir, il va mettre en œuvre un faux attentat contre la Marquise de Pompadour favorite de Louis XV. Latude réussit son exploit, mais deux jours après, Louis XV découvre la supercherie et sur lettre de cachet envoie Latude dans les prisons royales : à la Bastille, à Vincennes, à la prison-asile de Charenton ainsi qu’à Bicêtre. Pour cet acte, Latude passera 35 ans de sa vie en prison sans avoir été jugé.

Son histoire :
Célèbre pour ses tentatives d’évasion, Latude est sans cesse repris, car une fois libre, il cherche à clamer son innocence par l’envoi de lettres à des personnages de la cour.
Latude restera en prison jusqu’à 59 ans malgré le décès de la Pompadour et de Louis XV ; le 5 juin 1777, sans explication, il est libéré par Louis XVI sous condition, l’exil à Montagnac ; sous son refus, Danry reintègre la prison et écrit un dernier mémoire tombant dans les mains de Dame Legros, qui, par ses connaissances dans la haute société parisienne, arrive à émouvoir la Reine sur son sort qui en parlera au Roi.

La Révolution éclate, la Bastille est assiégée et lorsque la forteresse est démolie Latude est là.

Acclamé par le peuple de Paris, on lui donne une pension. Il devient le héros de la populasse et son discours est lu à l’Assemblée.

Oublié parmi les aléas du temps, le 1er Janvier 1805, le Journal de Paris annonce sa mort à l’âge de 80 ans.


Le marché hebdomadaire

Le marché de Montagnac est un marché pluriséculaire: 800 ans de fidélité où à l’ombre de ses platanes, l’Esplanade Haute découvre tous les vendredis matins ses étales. Depuis peu, le marché s’étend dans le centre historique faisant corps avec les commerces de la Grand Rue Jean-Moulin et la promenade se poursuit en musique jusqu’au parvis de l’église Saint André. Ce marché demeure un grand moment de rencontre et de convivialité où les Montagnacois aiment à se retrouver et partager ensuite un bon repas dans les brasseries environnantes. Le marché de Montagnac : un incontournable!! 

Horaires : 6h30 – 13h15 

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