HOTEL DE BRIGNAC

Classement au titre des Monuments historiques le 02/02/1988

Le plafond de l’hôtel de Brignac a été découvert dans les années 1980 par M.Rubio, propriétaire de l’immeuble.

La demeure a été aménagée au xvème siècle. Véritable œuvre marquante dans l’abondante production des années 1450, le plafond peint de l’Hôtel de Brignac émerveille tous les visiteurs. Paul de Brignac, représentant du roi à Montagnac, érige une belle salle d’apparat à l’étage de sa demeure, située dans l’artère la plus importante de la ville : la rue de Valmagne.

Lieu de résidence de sa famille, lieu aussi où se rendait la justice du Roi. Ainsi, la nature même de la commande de Paul de Brignac nous renseigne sur les alliances politiques, les mœurs de l’époque, la mode, les jeux, le tout dans un décor soigné de moulures, listels divers, planchettes de bord, tous finement décorés en « jardin suspendu ».

Plus d’une centaine de closoirs animent cette salle d’apparat et une cinquantaine dans la loggia attenante.

Le décor de la grand-salle, d’un très grand raf­finement où domine le bleu, comporte de nombreux blasons dont le seul but est de magnifier la famille de Brignac. La fin de la guerre de Cent ans approche, il faut insister sur ses alliances et les afficher à des places particulièrement étudiées.

Sur le haut de la cheminée monumentale, aujourd’hui disparue, les armes du Roi, du Dauphin, des Ducs du Berry et d’Orléans, puis non loin, les Armagnac et la Bretagne. Cette galerie des puissants comporte aussi les armes du Pape Eugène IV et de l’Empereur.

Avec ces indications, nous pouvons dater le plafond des derniers mois de 1446. Un autre registre informe les visiteurs des alliances locales tissées par le seigneur de Brignac, avec les armes des Thézan, des Guers, des Montlaur, des Lauzières notamment.

Les armes de la famille Brignac apparaissent à cinq reprises.

« La Chasse, comme on le sait, c’est l’image de la guerre ». Cette situation est essentielle pour comprendre le plafond de l’hôtel de Brignac. Ne pas prendre cela en compte, c’est ignorer le message inscrit sur ces poutres historiques.

Le décor de la grand-salle, d’un très grand raf­finement où domine le bleu, comporte de nombreux blasons dont le seul but est de magnifier la famille de Brignac. La fin de la guerre de Cent ans approche, il faut insister sur ses alliances et les afficher à des places particulièrement étudiées. Sur le haut de la cheminée monumentale, aujourd’hui disparue, les armes du Roi, du Dauphin, des Ducs du Berry et d’Orléans, puis non loin, les Armagnac et la Bretagne. Cette galerie des puissants comporte aussi les armes du Pape Eugène IV et de l’Empereur. Avec ces indications, nous pouvons dater le plafond des derniers mois de 1446. Un autre registre informe les visiteurs des alliances locales tissées par le seigneur de Brignac, avec les armes des Thézan, des Guers, des Montlaur, des Lauzières notamment.

Les armes de la famille Brignac apparaissent à cinq reprises.

« La Chasse, comme on le sait, c’est l’image de la guerre ». Cette situation est essentielle pour comprendre le plafond de l’hôtel de Brignac. Ne pas prendre cela en compte, c’est ignorer le message inscrit sur ces poutres historiques.

Le reste du décor est donc composé d’animaux réels, tel un hibou tenant dans ses serres un rat ou un chien saisissant un lapin, ou fantastiques combinant formes anthropomorphes et animales. On peut aussi y voir des personnages pouvant représenter les propriétaires des lieux, d’autres sont figurés dans des scènes de séduction ou d’étreinte plus ou moins violentes dont le sens nous échappe.

La présence de nombreuses représentations de couples sur les closoirs pourrait indiquer que le plafond a été peint à l’occasion d’un mariage ou de la prise de possession du lieu par un jeune ménage. Le décor a peut-être été peint au milieu du siècle, en souvenir du mariage, vers1383, de Simonette de Conas avec Pierre de Brignac, fondateur de la lignée montagnacoise.

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